Publié dans Culture

Exposition - Mahefa Rasamuel présente « Ambiversion »

Publié le mercredi, 04 mai 2022

Chez Fondation H, les expositions d’art se suivent mais ne se ressemblent pas. Après la représentation de Myriam Omar Awadi, l’immeuble Kube D de la Fondation H situé dans la Zone Galaxy Andraharo accueillera à partir de ce jour les œuvres de Mahefa Rasamuel, un artiste qu’on ne présente plus dans le domaine de la peinture.

Baptisée « Ambiversion », une série de douze toiles sous la forme d’une carte blanche seront exposées par le peintre. Mahefa Rasamuel présentera ainsi cette série de douze toiles de formats identiques dont les sujets se lient entre eux. Des œuvres qui relateront un voyage, de tableau en tableau, le cheminement passe par des moments agréables et périodes difficiles ponctuées d’orages, de tempêtes, de cyclones pris en pleine figure que l’artiste vit, affronte ou esquive. A partir de chaque toile blanche, le peintre commencera son travail par les mêmes gestes. Il étalera instinctivement, dans un mouvement comme chorégraphie, une texture composée de colle, d’eau, de sable et de sciure de bois, pendant que Mialy Rajhonson, accompagnée de sa troupe exposera avec fougue et passion une pièce de chorégraphie unique en son genre. Les émotions et le sens même du public, qui se plaira à découvrir cette exposition-spectacle, seront ainsi bouleversés. Mahefa Rasamuel émerveillera les mirettes de ceux qui assisteront au spectacle. A noter que l’entrée est libre du lundi au vendredi de 9h à 17h et sur rendez-vous le samedi.

Autodidacte

Mahefa Rasamuel n’est pas passé par une école de beaux-arts, c’est un artiste par vocation, un autodidacte qui émerveille le public par son travail et son côté authentique depuis ses débuts en 1998. Ses techniques et façon de faire, il les a apprises pas à pas au fil des années. C'est pourquoi il peut maintenant consacrer son temps à la peinture et vivre de son art. La première exposition de sa carrière s’est tenue à La Boussole Isoraka en 2003. Aujourd’hui, ses œuvres sont présentes dans plusieurs galeries comme dans la ville de Mahajanga, Paris, ou encore Montréal et ceux qui les rencontrent se souviennent du plaisir de les avoir découvertes. Avec une vingtaine d’années de carrière, le peintre Mahefa Rasamuel a exposé pas moins de trente fois. Si à ses débuts, il a pris plaisir à dessiner surtout en scène des personnages filiformes, des zébus, des aloalo, et des danseurs, aujourd’hui, le peintre ajoute dans ses œuvres un mélange d’art figuratif et d’art abstrait, mais toujours avec un festival de couleurs, de personnages et de surprises.

Sitraka Rakotobe

 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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